Coquelicots
Le champ tout clairsemé de pétales de sang
S’émeut au matin clair dans la rosée fugace ;
Ses charmes dévoilés, évanescence et grâce,
Se meuvent sous le vent aux soupirs caressants.
a
Et les coquelicots tout froissés et tremblants
Ondulent, se déploient et s’enlacent en cadence,
Pour l’aubade essoufflée accusant tant d’audace,
Captivant les passants par leur éclat sanglant.
a
Puis le temps s’impatiente et s’étiolent les fleurs,
Comme flétrissent aussi les désirs de ton cœur,
Quand bruisse l’herbe folle à l’aube des jours calmes.
Isabelle Gimbault copyright 2019 – toute reproduction interdite Merci de respecter le travail de l’auteur