Un petit entretien avec l’auteur…

Quand avez-vous commencé à écrire ?

J’ai très tôt commencé à écrire, tout d’abord des poèmes. Puis je couchais sur papier des histoires qui me passaient par la tête. Mes premiers souvenirs liés à l’écriture me renvoient à mon enfance. Mais certaines images me reviennent à l’esprit, de manière assez claire. J’aimais, par exemple, m’installer sur la terrasse de mes grands-parents, les soirs d’été, et je me laissais porter par mon imagination et par le décor ambiant.  

Vous souvenez-vous de la première histoire que vous avez écrite ?

Je ne me souviens pas exactement de la première histoire. Mais j’ai dans ma tête quelques vers de mes premiers poèmes.

Vous souvenez-vous de la première histoire que vous avez lue et de l’impact qu’elle a eu sur vous ?

Je ne peux pas me souvenir de la première histoire, parce que j’ai tellement lu de livres de la bibliothèque rose, verte et rouge et or, étant enfant, que je ne suis pas capable d’évoquer celle que j’ai lue en premier. Par contre, vers l’âge de douze ans, j’ai lu Le grand Méaulnes, d’Alain Fournier et j’ai tellement aimé l’histoire que je l’ai lue et relue plusieurs fois. Je connaissais même par cœur les premières lignes du livre. Cela a été ma première expérience avec un texte plus littéraire.  Que lisez-vous pour le plaisir ?Je lis de tout. Des livres spirituels ou sur la vie des saints, des romans, des poèmes. Je suis assez classique et j’aime beaucoup la littérature du XIXe siècle. Mais  aussi découvrir de nouveaux auteurs.  

Décrivez votre bureau.

Je n’ai pas de bureau. Je m’installe, pour écrire, sur la table de la salle de séjour ou dans mon lit, parfois.  Je travaille aussi à l’extérieur, dans mon jardin…  

Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir un auteur indépendant ?

La première chose qui a motivé mon choix, c’est le plaisir de concevoir un livre entièrement (couverture incluse). Je prends cela un peu comme un jeu et une sorte d’aventure. Je voulais profiter de toutes les technologies qui s’offrent à nous et qui nous aident à faire le travail d’un éditeur classique.De plus, je débute à peine et je n’avais pas envie d’attendre l’aval d’un éditeur. Je n’ai jamais envoyé de manuscrit.  

Comment avez-vous conçu la couverture de votre nouvelle?

Pour l’instant, je n’ai travaillé que sur deux couvertures : celle de la nouvelle L’incroyable échappée de Sylvia et celle de mon recueil de poèmes qui sortira en juin. J’ai choisi pour chaque livre une photographie qui, d’après moi, reflète l’ambiance et l’esprit du contenu. Puis j’ai travaillé ces images avec un logiciel adapté jusqu’à que cela me plaise.Ensuite, j’ai suivi les conseils techniques sérieux glanés çà et je m’y suis mise.

 Avez-vous d’autres projets d’écriture ?

Oui, je travaille sur un roman, Flora de la forêt, qui sortira en septembre 2018. Puis, j’ai déjà dans la tête l’ossature du suivant. J’ai aussi des projets de livrets poétiques qui seraient en même temps des livres de botanique. Une façon originale d’aborder cette matière. Mais aussi des textes ayant trait à ma foi, mais je réfléchis encore à la manière d’aborder tout cela.