Sur la nature et sur la nécessité de la protéger

Durant le mois de septembre, j’aborderai les différents thèmes qui s’entrecroisent dans mon  roman Flora de la forêt. J’ai choisi, pour commencer, de parler de la nature qui m’est si chère.

La nature est un présent sans cesse offert aux hommes. Elle représente cet abri merveilleux qui accueille toute vie et lui donne de quoi poursuivre notre route ici-bas.

Hélas ! Le genre humain semble ne pas comprendre la nécessité de la préserver et continue à favoriser la gloriole et le profit. De plus, que de discours plus ou moins hypocrites qui se profilent, prônant sa protection, mais qui servent de miroirs aux alouettes !

Celui qui a la foi donnera à la nature le nom de création, d’autres parleront d’environnement naturel… Toutefois, il ne s’agit pas de définir des réalités différentes et de s’affronter. Au contraire, si notre cœur ne nous dicte pas la même façon de nommer un sujet identique, nous devons nous unir sans haine pour agir en faveur d’une protection efficace. Chacun à sa manière, avec ses humbles moyens. Bien entendu, nous aurons toujours à l’esprit ces géants de nos sociétés qui abîment notre environnement et contre lesquels nous ne pouvons pas agir plus concrètement. Cela ne doit pas nous effrayer et nous empêcher d’avancer pour le bien commun.

Dans mon roman, Flora de la forêt, j’aborde divers thèmes et, notamment, celui de la nature et de sa dégradation progressive à travers l’exemple romanesque d’un petit village. Il s’agit d’une trame de fond qui permet d’évoquer ce sentiment de tristesse qui m’envahit lorsque je constate que des pans de verdure, qu’il aurait fallu protéger, disparaissent sous des milliers de tonnes de béton et d’asphalte et dans le plus grand bruit.