Pour la défense de la langue française

Pour que nous sachions respecter notre langue maternelle

Bonjour à tous,

Tout d’abord, je remercie ceux qui prennent le temps de lire mes articles. Mon blogue* a été mis en place il y a environ trois mois. Je constate chaque jour que mon site est de plus en plus fréquenté et cela m’encourage à continuer. Je vous invite aussi à laisser un commentaire, si vous le désirez.

Le titre de cet article rappelle volontairement celui du poète français, Joachim du Bellay,  intitulé La Défense et illustration de la langue française (La Deffence et Illustration de la Langue Francoyse). Cet ouvrage a été écrit en 1549, au cœur de la Renaissance.

Je l’ai choisi pour exprimer mon avis sur la manière dont on utilise notre langue aujourd’hui. Car je dois vous faire part de mon amertume face à aux violences de toutes sortes faites à notre langue française. Chaque jour, je constate qu’elle est la proie d’idéologies, mais qu’elle est aussi malmenée par des élèves de tous niveaux et par des adultes de tous milieux. Ces derniers sont victimes d’un enseignement inadapté, allégé qui n’a pas su les former comme il se doit. Et beaucoup ne parviennent plus à parler, à lire et à écrire correctement.

Cet enseignement nivelle par le bas au lieu d’élever les esprits, de leur donner le goût du beau, de la réflexion. Tout est fait pour « faciliter l’apprentissage » : on n’écrit plus, ou presque plus, on se contente de textes à trous. On travaille (plus ou moins selon l’enseignant) sur une notion de grammaire, de conjugaison ou d’orthographe et ensuite on passe à autre chose. On ne revient plus sur la leçon, on ne revoit plus régulièrement chaque règle que l’on a apprise (ou plutôt survolée). De plus, exiger que l’élève apprenne certaines règles par coeur est  perçu comme quelque chose d’inadapté et digne d’un autre temps.

Il n’est donc pas étonnant de constater une baisse de niveau et de concentration des élèves.

Alors on va me dire qu’il faut vivre avec son temps, que la langue française évolue, que l’Académie française n’est qu’un regroupement de misogynes obscurantistes, que la langue française est sexiste, qu’il existe encore de bons élèves et de bons enseignants (je n’en doute pas)… J’ai maintes fois entendu ces arguments. Je les ai lus sur certains blogues* et autres sites de personnes qui écrivent des livres ou qui enseignent dans les milieux universitaires, preuves historiques à l’appui !

Une langue est régie par des mécanismes qui lui sont propres et l’étymologie est une science qui permet de comprendre comment les mots ont évolué. Elle connait, certes, des transformations progressives. Mais imposer un changement radical par principe, dogmatisme ou idéologie et vouloir modifier  soudainement la manière d’écrire et de lire le français (l’écriture inclusive) est, à mes yeux, une hérésie, une bataille menée contre la substance même de notre langue qui a évolué et qui évoluera encore, mais qu’il faut préserver de toute action qui pourrait la dénaturer et la détruire. L’Académie française a été créée pour cela. N’en déplaise à ceux qui récriminent contre elle et contre Richelieu.

*J’écris ici “blogue” parce que le mot “blog” est un anglicisme. Par contre, j’ai délibérément placé la graphie “blog” dans mon site parce que peu de gens la connaisse en français (blogue), donc uniquement pour une raison pratique. 

Voici deux ouvrages intéressants :

La guerre au français de Marie-Hélène Verdier

C’est le français qu’on assassine de Jean-Paul Brighelli

 

 

 

 

 

 

 

Quelques liens sur le sujet :

http://www.academie-francaise.fr/la-bataille-ideologique

https://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20100902trib000544937/n-apprend-on-plus-rien-a-l-ecole-.html

http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/03/07/37002-20180307ARTFIG00093-auteure-autrice-ecrivaine-quelle-orthographe-employer.php